vendredi 8 décembre 2006

Faut s'méfier des histoires de fesses !


Le voisin pisse au dessous de nous, on s’en cague, tant qu’il nous pisse pas dessus.
Nous, tous les matins, on lui chie d’ssus et toute la journée on l’arrose d’urine jaunâtre.
Et, il n’a rien à dire, de toute façon, on l’emmerde ! S’il nous fait chier, on lui pisse à la raie et j’dirais même plus : On lui cague à l’œil.
Non, mais ! C’t’espèce de coincé du cul, y va pas nous chier une pendule pour une histoire de chiottes ! Espèce de chieur !
Vraiment, pour des conneries, y’en a qui chient un peu dans la colle. Y méritraient bien d’être torchés vite fait.
- Au chiottes les pisses-froid !
- Et ta sœur, elle pisse bleu ?
- Eh, mec, fais pas chier ! Faudrait pas pousser mémé dans les orties, surtout quand elle a pas d’culottes !
- Si tu m’emmerdes, ça va chier des bulles !
- Arrête de faire ton boudin ! Tout ça parce que ta femme en est un gros … de boudin …
Et puis, d’abord, c’est pas une raison pour mâter les autres nanas !
Si tu continues, boudin pour boudin…Y va y en avoir… Et moi, tu sais, une fois qu’on m’a chié dans les bottes… J’me lâche, et c’est la chienlit qui commence :
- Je sonne l’attaque : « Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin, pour les Alsaciens, les Suisses, et les Lorrains, pour les Belges y’en a plus, pour les Belges y’en a plus, ce sont des tireurs au cul, ce sont des tireurs au cul ! »
Quelle histoire à la con ! Et dire que tout ça s’est fini en eau d’boudin…
C’t’enfoiré y s’est chié d’ssus et il est renré chez lui, c’fumier !
Il a jamais plus osé posé ses gros yeux marrons sur ma femme.
Alors, vous pensez bien, la castagne a foiré et c’est mieux comme ça,du reste.
Ca m’aurait troué l’cul d’voir, ce mange merde, se mettre en garde dans la cage d’escalier !
Il aurait d’abord fallut q’y s’bouge son gros cul pour m’toucher !
Un gaillard comme moi, qui descend cul sec une dizaine de bières… Faut s’remuer l’popotin avant d’m’atteindre.
Vous pouvez toujours d’mander aux culs terreux qui sont toujours restés au bled d’où j’viens,
y vous l’diront que quand j’étais môme, j’courrais pas comme un cul d’jattes ! J’les f’sais galoper mes miches !
Et y’en avait pas un pour me rattrapper… J’leur mettais tous dans l’cul à ces trouducs !









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