Sur ses flancs croissent des pins parasols.
Le ciel varie suivant les saisons.
Capricieux, il surplombe le noir goudron.
Ici-bas, la route est étroite et sinueuse,
Un serpent, au fond de ce vallon ombreux.
Au fil des tournants se dévoilent ces malheureux,
Au hasard des virages, une stèle commémore.
Fleurs et couronnes décorent les cils herbeux.
A quelques lacs, s’appellent deux stèles immobiles,
Le silence s’engouffre dans le vallon des morts.
Le serpent a mordu deux âmes tranquilles.
L’une, un rocher au sol couché,
Au pied de la forêt, attend ses fleurs.
L’autre, un oiseau aux ailes brisées,
Juché sur les hauteurs, entend tes pleurs.
vendredi 8 décembre 2006
Les deux stèles
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