Le sombre breuvage que Dyonisos offrit,
verdit la terre pour mieux rougir les hommes.
Dans l’incandescence brille l’indécence des sens.
La même pourpre rougeoie leurs veines outrées.
Le jade en gésine charrie le rubis écarlate.
Le vert le cède au rouge,
les veines fleurissent sur les corps barriques.
L’ivrogne, gorgé de lave incandescente,
nourrit sa peau enfiévrée de vergogne luisante.
jeudi 7 décembre 2006
L'incandescence est soeur d'innocence
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