samedi 9 décembre 2006

Où sont-ils ?



L’âme noire est en partance, loin de moi, elle vogue, sur les flots du Styx, elle se consume.
Adieu, chienne méchante, crève comme ceux de ta race savent crever !
Noyée, au fond d’un sac lesté d’un pavé.
Tu m’empêches de rêver, tu séquestres mes songes et éloignes la vie.
Tes tenailles rougies arrachent les viscères des pauvres hères, mais, une fois trouvée la parade, pour te vaincre et te briser, alors, on respire de tout son être, les couleurs de l’arc-en-ciel apparaissent au beau milieu du cœur et l’on rit, on rit à pleines dents !
Avec l’envie de mordre l’air pur, de voler dans l’azur.
Mon petit monde figure sur les cinq doigts de ma main. Sur mon annulaire gauche, trône ma compagne, d’or couronnée, sur mon auriculaire, juste à côté, se tient ma sœur d’âme bien aimée, mon majeur, lui, est à l’image de ma mère, le doigt fripon et vif.
C’est sur l’index que mon père repose, sur ses gardes, toujours dressé.
Sur le pouce se campe la douce croyante, jadis libertine.
Lorsque mon poing se serre, ils sont tous réunis, couchés sur ma paume encore douce et tiède.








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