lundi 4 décembre 2006

Plaine, ma plaine!



Soirée magique dans l’enceinte de l’église Saint Sauveur de Brignoles, grâce orthodoxe déployée par le descendant d’Yvan le Terrible. J’ai nommé le gigantesque Yvan Rebroff.
Récital époustouflant. Tout ouïe au premier rang, face à l’autel où chantait la force.
« Plaine, ma plaine », « Ah ! Si j’étais riche ! », « Nuits de Moscou », « Ave Maria », « Kalinka » etc.…
Présence d’un violoniste hors paire : Yoshi, qui fit éclore de ses cordes de petits oiseaux au chant paradisiaque ! Sans oublier la fameuse chorale du « Vent des collines » de Brignoles qui a ajouté à l’atmosphère enchanteresse de la soirée.
Yvan est souvent venu chanter devant nous, réduisant ainsi sa distance de quatre mètres à cinquante centimètres. Souvent, aussi, il se mit à déambuler dans la travée centrale pour contenter tous ses auditeurs.
Trois tenues différentes, une toque imposante et un manteau de la Russie profonde !
Sans oublier ses bottes de cosaque sur lesquelles étaient incrusté L’aigle impérial du Tsar de toutes les Russies.
A la fin du récital, Yvan nous a dédicacé trois photos.
Et puis, je lui ai demandé une faveur : « Pourriez vous poser votre main sur le ventre de la maman de la petite Flavia ? »
« Ah ! C’est une petite fille, vous êtes sûrs ? Alors – au moment de dédicacer – pour le petit Yvan…Euh…La petite Flavia… » Puis, il s’est approché, juste en se penchant en avant vers ta maman, tout en restant assis sur son banc ; il a soulevé sa chemise et, délicatement, il a posé sa main de géant sur toi, ma petite Flavia. Fasse qu’il t’ait fait partager de sa force, de sa puissance !
Alors qu’il faisait mine de t’écouter bouger, alors que tu ne bougeais pas encore, il dit : « applaudissements ! »
Lorsque nous eûmes tourné l’église, une ville médiévale, déserte, en proie à la nuit, s’offrait à nous.
Nous descendîmes un escalier que jadis, les pénitents devaient emprunter.
Puis nous sillonnâmes quelques ruelles et venelles avant que de regagner notre bercail varois.






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