Poverello, tu vis dans l’instant, dans l’amour pur, dans la quête de la simplicité, de l’humilité.
Dépouillé de toute ambition, tu vis le bonheur d’être en vie ; éternel béat des joies du monde, tu vas parmi les gens sains.
Siddhârta, oh prince des sens ! Frère d’âme tu petit pauvre, la sensualité de l’Orient te colle à la peau, l’amour et le bien te guident ; la suavité et le désir te précèdent ; pour tous deux tout n’est que poussière.
Poverello, ta poussière est cristalline.
Siddhârta, ta poussière est le sable brûlant.
Vos idéaux sont si proches, vos mondes si ressemblants.
Le premier est un agneau, le second est un félin incandescent.
Se voir ravir, se sentir bondir de l’Occident rigoureux à l’Orient voluptueux.
Je vous aime tous deux, Saint François le, le gueux joyeux ; Bouddha le feu amoureux.
L’extase vous ravit, Marthe et Marie réunies, en lévitation ou en pérégrination je vous accompagne au jour le jour sur cette terre de paradis.
lundi 27 novembre 2006
Saints d'Orient et d' Occident
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