dimanche 10 décembre 2006

Cum pane



Partager son pain, sa compagne : cum pane.
Puisque l’ancienne langue le dit, rendons lui justice, que nos langues languissantes aillent lécher d’autres langues nouvelles.
Allons porter la bonne nouvelle de nos bouches gourmandes : « La chair est fraîche, la chair est ferme, aimons nous les uns les autres, charnellement s’entend, l’Atmân s’envole au gré de nos folies ».
L’individu s’épanouit, le couple a plus de fruit.
Donnons cette chance à nous qui sommes encore en vie.
Vivons pour eux, pour ces âmes mortes, ces parents et ces amis qui n’ont pu s’affranchir de la monotonie.
Allons voir ailleurs si l’herbe est plus verte, ne jouons pas les Attila mais savourons le Kama-Sutra.
Si tel est notre Karma, il faut s'y abandonner pour se mieux retrouver.
Leurs deux flammes dressées brûlent en silence, il est temps qu’elles crépitent, que coule la lave !
Ils vieillirons ensemble, l’anneau est toujours là.
Il t’aime, tu l’aimes, vous aimez, ils vous aiment et c’est ainsi.










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