Véronique est assise à son bureau.
Devant ses yeux éteins : une machine à écrire en braille, un clavier de quelques touches seulement.
Une machine mécanique comme les vieilles machines à écrire des années 50, que l’on retrouve à présent dans les dépôts-ventes au milieu des phonos et des objets poussiéreux.
Une machine bruyante comme l’Enfer qui perfore le papier blanc comme une mitraillette mitraille une cible en carton.
dimanche 10 décembre 2006
Véronique
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